L'auteur

Nina de Villard (Anne Marie Claudine Gaillard, Nina de Callias), poétesse, compositeuse et pianiste, la maîtresse de Charles Cros, est née à Paris en 1843. Fille d'un riche avocat, elle tenait après son mariage avec le comte Hector de Callias un salon entre 1862 et 1882 où toute la jeunesse littéraire et les militants d'avantgarde avaient table ouverte. Devenue obèse et difforme «par l'alcool de ses nuits blanches», elle est morte en 1884 dans une clinique de Vanves.

Nina de Villard (Dame aux éventails d'Édouard Manet 1873,

Pointe sèche de Marcellin Desboutin 1879, Pastelle de Charles Cros 1881?)

Stéphane Mallarmé, Le Carrefour des Demoiselles, 1862: Nina qui d’un geste extatique / Sur le dolmen et le men-hir / Semblait poser pour la Musique, / La musique de l’avenir.

Adolphe Racot dans La Chronique, 11 mars 1869: La chevelure noire comme un corbeau, et, là-dessus, un visage singulier, délicat, nerveux, curieux, inquiet, et d’une blancheur d’ivoire; un nez d'oiseau de proie, à la Condé, des yeux immenses, des mains invisibles…

Anatole France dans La Vogue parisienne, 23 avril 1869: Pianiste idéale et vertigineuse: c’est une sainte Cécile qui aimerait le boulevard et qui irait aux premières.

Nina de Villard: Pas besoin d'un habit pour être reçu chez moi: un sonnet suffit.

L'œuvre

Feuillets parisiens (1885)

Supplément

Le salon de Nina

Nina de Villard (Wikipédia)

Catulle Mendès, La maison de la vieille: roman contemporain, Paris: Charpentier et Fasquelle 1894

Charles Cros

Sources/Colophon