Jules Laforgue
1860 - 1887
L'auteur
Jules Laforgue, né à Montevideo le 16 août, 1860 est un poète français. Connu pour être un des inventeurs du vers libre, il mêle, en une vision pessimiste du monde, mélancolie, humour et familiarité du style parlé. Né d'une famille qui avait émigré en Uruguay comme nombre de Pyrénéens espérant y faire fortune, il est le deuxième de onze enfants. À l'âge de six ans, Jules vient en France, s'établir dans la ville de Tarbes d’où est originaire le père. En octobre 1876, il rejoint à Paris sa famille, revenue entre-temps d'Uruguay. Il échoue au baccalauréat de philosophie (il aurait essayé à trois reprises), en partie à cause de sa timidité, incapable d'assurer l'oral. Il se tourne alors vers la littérature et la lecture des poètes et des philosophes. Fin 1880, il publie ses trois premiers textes dans la revue la Vie. Le 18 novembre 1881 il part pour Berlin, où il vient d'être nommé lecteur de l'impératrice allemande Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach, âgée de 71 ans et grand-mère du futur kaiser Guillaume II. Son travail consiste à lire à l'impératrice, deux heures par jour, les meilleures pages des romans français et des articles de journaux. Il rédige au cours de ces cinq années une série de textes sur la ville de Berlin et la cour impériale. En mars 1885, il publie quelques-unes de ses «complaintes» dans la revue Lutèce qui seront publiées ensuite par Léon Vanier. Vanier, éditeur de Paul Verlaine, publiera également L'Imitation de Notre-Dame la Lune. En 1886, Laforgue quitte son poste de lecteur. En janvier de cette année-là, à Berlin, il rencontre une jeune Anglaise, Leah Lee, qui lui donne des cours d'anglais. Elle devient sa maîtresse puis il l'épouse le 31 décembre, à Londres. Il rentre alors à Paris. Son état de santé se dégrade rapidement: atteint de phtisie, il meurt le 20 août 1887 à Paris; il venait d'avoir 27 ans; sa femme, atteinte du même mal, succombera l'année suivante. (Wikipédia).
Jules Laforgue
Les uvres
Les Complaintes (1885) L'Imitation de Notre-Dame la Lune (1886) >>> Le Concile Féerique (1886) Les Moralités légendaires (prose, posthume 1887) >>> Berlin. Le cour et la ville (1887, publ. 1922) Une vengeance à Berlin (nouvelle, posthume 1887) Des Fleurs de bonne volonté (posthume 1890) >>> Derniers Vers de Laforgue (posthume 1890) >>> Le Sanglot de la terre (posthume 1901) Premiers poèmes (posthume 1903) Stéphane Vassiliew (nouvelle, 1881, ed. 1946) Walt Whitman, Feuilles d’herbe (traduction) >>> >>> >>>
Supplément
Jules Laforgue (Wikipédia) |