BIBLIOTHECA AUGUSTANA

 

Adelbert von Chamisso

1781 - 1838

 

Reise um die Welt

mit der Romanzoffischen

Entdeckungs-Expedition

in den Jahren 1815-1818

auf der Brigg Rurik,

Kapitain Otto von Kotzebue.

 

Anhang:

Notice sur les îles de corail

du grand Océan.

 

1820

 

Französischer Text nach:

Adelbert von Chamisso, Gesammelte Werke in 2 Bdn.

Hrsg.: W. Feudel, Leipzig 1981

Deutsche Übersetzung nach: Adelbert von Chamisso,

Und lassen gelten, was ich beobachtet habe:

Naturwissenschaftliche Schriften

Hrsg. Ruth Schneebeli-Graf, Berlin: Reimer 1983

 

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Notice sur les îles de corail du grand Océan. A)

 

Les groupes d'îles basses dont le grand Océan et la mer de l'Inde sont parsemés dans le voisinage de l'Equateur, sont le couronnement de montagnes soumarines, dont la formation singulière et moderne semble appartenir à l'époque du globe à laquelle nous vivons.

Ces montagnes s'élancent à pic du sein de l'abîme: la sonde, dans leur propimité, ne trouve point de fond; leur cime forme des plateaux submergés qu'une large digue, élevée sur leur contour, convertit en autant de bassins, dont les plus étendus semblent être les plus profonds. Les moindres se comblent entièrement et produisent chacun une île isolée, tandis que les plus vastes donnent naissance à des groupes d'îles disposées circulairement et en chapelets sur le récif qui forme leur enceinte.

Ce récif, dans la partie de son contour opposée au vent, s'élève au-dessus du niveau de la marée basse, et présente, au temps du reflux, l'image d'une large chaussée qui unit entre elles les îles qu'elle supporte. C'est à cette exposition que les îles sont plus nombreuses, plus rapprochées, plus fertiles; elles occupent aussi de préférence des angles saillants du pourtour: le récif est au contraire, dans la partie de son contour située au-dessous du vent, presque partout submergé, et parfois il est interrompu de manière à ouvrir des détroits par lesquels un vaisseau peut, comme entre deux moles d'un port, pénétrer dans le bassin intérieur à la faveur de la marée montante. De semblables portes se recontrent aussi dans la partie de l'enceinte que des angles saillants et des îles protègent contre l'action des vents et des flots.

Quelques bancs isolés s'élèvent ça et là dans l'intérieur du bassin, mais ils n'atteignent jamais le niveau de la marée basse.

Le récif présente, comme les montagnes secondaires, des couches distinctes et parallèles de diverses épaisseurs.

La roche est une pierre calcaire composée de fragments ou de détritus de lithophytes et de coquillages agglutinés par un ciment d'une consistance au moins égale à la leur. Le gisement est ou horizontal ou légèrement incliné vers l'intérieur du bassin; on observe dans quelques-unes de ces couches des masses de madrépore considérables, dont les intervalles sont remplis par de moindres débris; mais ces masses sont constamment brisées, roulées; elles ont toujours, avant que de faire partie de la roche, été arrachées du site où elles ont végété. D'autres couches, dont les éléments de même nature ont été réduits en un gros sable, présentent une espèce de grès calcaire grossier. La plus exacte comparaison ne laisse aucun doute sur l'identité de cette roche et de celle de la Guadeloupe qui contient les anthropolithes. Cette même roche forme les soi-disants récifs de Corail qui, dans les mers équatoriales, bordent fréquemment les hautes terres, et de leur pied se plongent et se perdent sous les eaux, sans opposer aux flots les murailles escarpées qui caractérisent les îles basses.

La crête de la digue opposée à l'Océan est fréquemment couronnée de brisants, de blocs de pierre renversés et amoncelés, contre lesquels se rompt l'impétuosité des flots. Le dos de la digue est, dans près d'un tiers de sa largeur, balayé, et pour ainsi dire poli par l'effet des vagues qui y déferlent; il offre vers l'intérieur une pente douce qui se prolonge sous les eaux tranquilles de la lagune, et s'y termine le plus souvent par un escarpement subit; quelquefois cependant les couches de la roche forment, dans le bassin intérieur, comme de larges gradins, et c'est à cette particularité que l'on doit les fonds d'ancrage que l'on trouve à l'abri des îles au vent. On rencontre ça et là sur le talus du dos de la ligne qui regarde le bassin intérieur, des quartiers de roche roulés semblables à ceux qui, sur la crête, arrêtent la haute mer; c'est dans ces blocs que l'on remarque les plus grandes masses continues de madrépore. Les eaux déposent sur le talus du côté de la lagune un sable calcaire semblable à celui dont se composent les couches de roche d'un moindre grain, et dans le bassin intérieur la sonde rapporte généralement ce même sable.

Les polypiers vivant croissent, selon leur genre ou leur espèce, ou dans le sable mouvant, ou bien attachés au rocher; et les cavernes que l'on rencontre dans le récif, sur les bords de la lagune, offrent la facilité de les observer. Partout où les vagues se brisent avec violence, une espèce de nullipore de couleur rougeâtre incruste la roche et c'est à cette singulière végétation animale qu'est due la couleur qu'a généralement le récif vu de la haute mer au temps de la marée basse.

Des sables déposés et amoncelés sur le talus du récif, vers le bord de la lagune, forment le commencement des îles; la végétation s'y établit lentement. Les îles plus anciennes et plus riches qui, sur une longueur indéterminée, occupent la plus grande largeur du récif, sont assises sur des couches de roche plus élevées que le dos de la digue submergé à la marée haute. Ces couches ont en général une inclinaison marquée vers l'intérieur du bassin: le profil qu'elles présentent du côté de la haute mer est d'ordinaire masqué par une couche inclinée en sens contraire; cette couche, composée de plus gros fragments de madrépore, est souvent rompue, et les blocs renversés en sont épars ça et là. Des couches d'une formation récente, composées d'un sable plus menu, et alternant avec des couches de sable mobile, semblent, en quelques endroits, revêtir les rivages des îles, et surtout leur rive intérieure que baignent les eaux de la lagune. Sur une base de roche s'élève du côté de la haute mer un rempart de madrépores brisés et roulés qui forme la ceinture extérieure des îles. Quelques arbustes (Scaevola Koenigii, Tournefortia sericea) croissent sur ce sol pierreux et mouvant; ils y forment un épais taillis, et opposent leurs branches entrelacées et leur épais feuillage à l'action du vent. Derrière cet abri, l'intérieur des îles en est la partie la plus basse, la plus fertile, la mieux boisée; on y rencontre des fonds marécageux et des citernes naturelles; la lisière intérieure au bord de la lagune offre un sol sablonneux plus élevé, et c'est là que l'homme habite sous les cocotiers que lui-même a plantés.

Il est à remarquer que des groupes d'îles basses de cette formation, situées à quatre ou cinq degrés de distance des hautes terres volcaniques, ressentent les secousses dont celles-ci sont agitées.

 

A) Ich habe mich redlich beflissen, die Beschaffenheit der niedern Inseln geognostisch zu untersuchen, und habe mich bestrebt über das Wahrgenommene klar und bestimmt zu berichten. Man hat mir zugeschrieben, was andere gesagt hatten, und hat den Knoten fester geschürzt, den ich zu lösen beabsichtigte. Gegenwärtiger Aufsatz, der in den «Nouvelles Annales des Voyages», No. 19, 1821 und wiederholt in Choris ‹Voyage pittoresque› gestanden hat, soll meine Ansicht erläuternd unzweideutig feststellen.

Ich füge nachträglich über den Gegenstand ein paar Bemerkungen zu dem Gesagten hinzu.

Nach Herrn von Kotzebue findet das Senkblei im Binnen-Meere aller Inselgruppen beständig längs des Riffes feinen Kalksand, und gegen die Mitte des Beckens zu lebendige Korallen.

Die Wörter: Kreis und Ring (kreisförmig, Umkreis, ringförmig, Ringmauer), die sich zuerst darbieten, wo von dem Umriß eines geschlossenen Hages gesprochen werden soll, und die auch häufig bei der Beschreibung der Korallenriffe gebraucht worden sind, möchten zu der falschen Vorstellung verleiten, diese Riffe und Inselgruppen seien in der Regel zirkelrund, und stellten sich, wie die vulkanischen Krater der Erde und die Ringgebirge des Mondes, meist als mathematische Kreise dar. Dem ist nicht also; sie bilden unregelmäßige Figuren mit graden, auswärts und einwärts gekrümmten Seiten, aus- und einspringenden Winkeln, und sehr ungleichen Durchmessern. Ich verweise auf die Spezialkarten von Herrn von Kotzebue und anderen Reisenden.

 

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Über die Koralleninseln im Stillen Ozean.

 

Niedrige Inselgruppen im Indischen und Stillen Ozean, die man recht häufig auf der Höhe des Äquators antrifft, werden von Bergen gebildet, deren meist flache Gipfelregion aus dem Meeresspiegel hervorragt. Es scheint eine mehr oder weniger rezente Ausbildung in unserer Erdgeschichte zu sein.

Wenn eine Sonde über die Steilküste geworfen wird, stößt sie in diesen Untiefen auf keinen Grund. Die Erhebungen der Inseln, meist tafelartig gestuft, werden stets von der Brandung überflutet; sie werden von einer breiten Riffmauer umgeben. Dadurch entstehen größere und kleinere Binnenseen, wovon die breitesten scheinbar auch die tiefsten sind. Dagegen werden die kleineren jeweils ganz aufgefüllt, so daß eine einzelne, isolierte Insel entsteht. Aus den ausgedehntesten, größten Binnenseen werden mehrere Inselgruppen gebildet, die gleich einem lockern Rosenkranz rings um das Riff angeordnet sind.

Die äußere, windexponierte Riffseite ragt bei Ebbe aus dem Meer heraus, so daß die einzelnen Inseln gleichsam mit einer Chaussee verbunden werden. Hier in diesem Bereich sind die Inseln zahlreicher, näher aneinandergerückt; man kann feststellen, daß sie sich immer dort bildeten, wo die steilsten Riffklippen sind. Dagegen ist die windgeschützte Innenseite eher flach; sie wird stets überflutet. Manchmal ist sie unterbrochen, so daß durch diese Durchgänge Schiffe bei Flut einfahren können, wie zwischen den beiden Piers eines Hafens. Auf ähnliche Zugänge trifft man auch beim äußern Riff; diese werden durch hervorspringende Klippen und kleinere Inselchen vor Wind und Wellen geschützt.

Im innern Becken erheben sich da und dort einige, einzelne Sandbänke, die aber nie das Niveau der Ebbe erreichen.

Die Riffe bestehen aus sekundären Gesteinsarten, die parallel geschichtet sind und sich durch Breite und Konsistenz sehr gut unterscheiden lassen.

Der Fels besteht aus kalkhaltigem Gestein, das abertausende von Muschelbruchstücken und Schneckenhaussplittern enthält und von einer bindenden, zementartigen Masse zusammengeklebt wird. Entweder sind die Ablagerungen horizontal geschichtet oder zeigen eine leichte Neigung gegen das Beckeninnere hin. Beachtliche Massen von Madreporenkolonien [Madreporen: Korallentiere] sind in gewissen Schichten feststellbar; die dazwischenliegenden sind angefüllt mit unzähligen Teilstückchen und Splittern. Durch die ungestüme Brandung werden die Madreporenhaufen ununterbrochen überflutet, überrollt und zertrümmert. Diese Madreporen werden vom Ort, wo sie vegetierten, weggerissen, bevor sie ein Teil der Felsformation werden. Andere Schichten setzen sich aus grobem kalkhaltigen Sand zusammen, der aber dieselben Gesteinselemente aufzeigt, nur in pulverisiertem Zustand. Herkunft und Beschaffenheit dieser Felsen und jener von Guadeloupe, lassen keinen Zweifel offen: es handelt sich um dieselbe Felsformation aus der die sogenannten Korallenriffe der äquatorialen Meere bestehen. Häufig werden die Steilküsten der Inseln von diesen Riffen umgeben, deren Füße in der Untiefe der Wasser verschwinden, ohne zerklüftete Klippen der Meeresbrandung entgegenzustellen, wie das der Fall bei den niedern Inseln ist.

Auf dem Riffkamm (die Seite, die dem Ozean zugewendet ist) befinden sich häufig umgestürzte und zertrümmerte Felsblöcke, wo die Brandung mit gewaltigem Getöse bricht. Der Riffrücken, der gegenüber dem Lagunenbecken liegt, wurde von den flutenden Wellen gewissermaßen blank gefegt. Ein sanfter, etwas abschüssiger Hang neigt sich dem innern Becken zu und verschwindet in den ruhigen Wassern der Lagune, wo er aber oft und ganz plötzlich in einer jähen Steilklippe abbricht. Im Beckeninnern bilden sich hin und wieder terrassenförmige Stufen, die vorzügliche, windgeschützte Ankerplätze abgeben. Da und dort findet man auch auf dem innern Riffrücken angeschwemmte Felsblöcke, die jenen auf dem Kamm sehr ähnlich sind. Hier kann man die größten Massierungen von Korallen feststellen, die ohne Unterbruch dicht aneinanderhängen. Kalkhaltiger Sand wird von den Wellenbewegungen an das flache Ufer der Lagune angeschwemmt, dieser mehr oder weniger körnige Sand ist jenem sehr ähnlich, der in einer der Ablagerungsschichten der Felsformation vorkommt. Auch holt man mit der Sonde aus dem Lagunengrund denselben Sand herauf.

Lebende Polypen wachsen je nach Gattung oder Art entweder im beweglichen Wellsand oder kleben am Fels. In den Aushöhlungen, die man häufig im Riff antrifft, können diese Tiere besonders gut beobachtet werden, oder auch an den Ufern der Lagune. Überall dort, wo die Wellen sich mit größter Gewalt und Heftigkeit brechen, überzieht eine bestimmte Art von rötlicher Nullipore den Fels, und diese besonders merkwürdige tierische Vegetation gibt den Riffen in der offenen See zur Ebbezeit die charakteristische Farbe. Abgelagerter, angehäufter Sand auf dem Abhang des Riffs, dem Lagunenrand zu, formt den äußersten Inselrand; dort hat sich langsam pflanzliches Leben angesiedelt. Die älteren und zahlreicheren Inseln, von unbestimmbarer Länge, besetzen den größten Umkreis des Riffs; diese Inseln sitzen auf Felsschichten, die höher als der Riffrücken sind, der zur Zeit der Flut überschwemmt wird. Diese Schichten zeigen im allgemeinen eine ausgeprägte Neigung gegen das Beckeninnere; das Profil, gegen die offene See hin, wird gewöhnlich versteckt durch eine besondere Schicht, die in entgegengesetzter Richtung verläuft; sie besteht aus groben Madreporenfragmenten, wird oft unterbrochen, und umgestürzte Felsblöcke liegen da und dort herum. Rezentere Schichtformationen, die einerseits aus feinerem Sand, andererseits aus beweglichem Wellsand zusammengesetzt sind, scheinen, jedenfalls an bestimmten Stellen, die Ufer der Inseln zu überdecken, vor allem das innere Gestade der Lagune. In offener See erhebt sich auf Felsgrund ein Ringwall, der aus zertrümmerten Madreporenfragmenten geformt ist; dieser äußerste Gürtel umgibt die Inseln. Einige Sträucher (Scaevola Koenigii, Tournefortia sericea) wachsen auf diesem steinigen beweglichen Boden und bilden mit ineinander verschlungenen Zweigen ein Dickicht, das gegen den Wind exponiert ist und das dahinter liegende Inselgebiet schützt; dieses ist stets niedriger gelegen, ist bewaldet und am fruchtbarsten. Hie und da tritt man auf morastigen Sumpfboden; hier bilden sich natürliche Zisternen. In der Nähe der Lagune, leicht erhöht, hat sich ein Landsaum ausgeformt, wo sich der Mensch angesiedelt hat und unter Kokospalmen wohnt, die durch ihn angepflanzt worden sind.

Zu bemerken ist noch, daß niedrige Inselgruppen aus derselben Gesteinsformation Stöße und Beben verspüren, von den nur 4 bis 5 Grad entfernten höher gelegenen Inseln, die von tätigen Vulkanen erschüttert werden.